Pour tous

Mon massage s’adresse à tout le monde. Quel que soit son sexe, sa sexualité, ou son identité de genre ; sa nationalité, sa spiritualité, son passé, sa culture, son mode de vie ; son âge (à partir de 18 ans), son origine et sa condition ; son apparence, sa corpulence, sa forme physique ou psy­chique ; sa conformation ; son handicap éventuel.

Avec toutefois la réserve que son état de santé ne s’y oppose pas (cf. à ce sujet le chapitre Éviter).

Chacun, dans sa spécificité, mérite de se voir accorder l’attention la plus grande lors d’un massage.

Dans le respect de son corps et de sa personne.

C’est pourquoi je me propose de vous considérer dans votre glo­ba­li­té. Pas seulement votre enveloppe corporelle mais tout ce qui vous constitue, ce qui vous fonde. Toutes vos composantes.

Votre histoire.

Vos aspirations. Vos projets.

Vos rêves.

Votre environnement. Social, amical, familial ; culturel, spirituel, pro­fes­sion­nel.

Vos envies, goût et désirs.

Vos doutes.

Vos soucis. Petits ou grands, du moment passé ou présent. Vos dif­fi­cul­tés et fragilités. Vos points forts et vos faiblesses.

Pour vous (re)mettre en relation avec vous-même, vos sensations, votre être profond.

À votre rythme.

Et − qui sait ? − vous faire découvrir, dans le plaisir, des territoires in­con­nus, inexplorés de votre corps, de votre personnalité, de vos sen­ti­ments.

Pour vous conduire progressivement vers une détente profonde. Vers un ailleurs enfoui en vous.

Ce lâcher-prise n’est pas si facile à atteindre dans le tourbillon de nos existences et sous l’emprise de l’esprit survalorisé. Nous som­mes tellement habitués par le jeu social à contrôler notre image…

Notre image qui nous emprisonne. Qui nous empoisonne.

Or, précisément, mon massage vise à fissurer les carcans. À cra­que­ler le temps.

À insinuer du souffle.

Faire entrer l’air. Le faire circuler. Faire ressentir la fraîcheur de l’air. Sa douceur. Son teint. Son parfum.

Souffle de vie. Exhalaisons mordorées.

Se donner, s’abandonner.

Ne plus rien contrôler. Ne plus avoir à prouver. Ne plus vouloir. Ne plus se sentir obligé-e de faire.

Juste se contenter d’être. Dans sa vérité du moment présent.

Dans son authenticité.

Savoir recevoir le massage dans sa simplicité.

S’ouvrir.

S’épanouir.

Laissez venir à vous la surprise de connaître un jour − cela peut pren­dre un peu de temps − la béatitude du lâcher-prise complet. Vous verrez alors que des verrous vont sauter, et des horizons s’ouvrir à vous.

Des horizons, le mot n’est pas trop fort.

Totalement personnalisé

À double titre :

	vous pouvez m’indiquer les zones où vous avez envie d’être mas­sé-e préférentiellement. Pour votre agrément, ou par besoin (dou­leur, contracture, problème spécifique,…). Ne pas hésiter à m’en parler : je suis susceptible de supprimer vos douleurs, ou d’en atténuer l’intensité, et d’agir positivement par rapport à votre pro­blé­ma­ti­que éventuelle
	je ressens les messages conscients et inconscients émis par votre corps : mes gestes vont s’adapter en conséquence.

La peau est en effet un organe à part entière, un organe formi­dable qui dispose de sa propre intelligence, de son propre langage, de sa propre mémoire. Il est intéressant de noter à cet égard que la peau est issue du même tissu cellulaire que le… cerveau !

L’Homme peut vivre privé de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, du goût. Mais pas du toucher. Un bébé qui n’est pas touché finira par périr. Un adulte insuffisamment touché finira par dépérir.

La peau est douée. Elle n’oublie rien.

Son grain et sa texture, sa plasticité, sa souplesse, son épaisseur et sa douceur, ses plissures, ses frémissements et ses tressautements, ses altéra­tions, ses vibrations, ses accidents et ses blessures racon­tent l’his­toire de l’être qu’elle protège.

Et la peau, elle, n’interprète pas la réalité contrairement aux mots.

Elle parle en direct, sans filtre.

Vous n’imaginez pas tout ce que je peux comprendre d’une person­ne juste en la massant… Dès lors mon massage va être déterminé par ce que votre corps va me dire de vous. Me révéler de vous.

Et le corps est bavard !

Éloquent.

Aussi j’ignore combien de temps je vais vous masser. Peut-être 2h15, 2h30, 3h. Davantage ? Je n’en sais rien.

En tout cas largement plus de 2 heures.

J’arrête mon massage quand je pense avoir donné à votre corps ce dont il avait besoin. Ce jour-là.

Tout le corps

Votre corps est pris en considération dans son intégralité, son inté­grité. Dans le détail. Pas un mm² ne sera oublié. Sauf si vous m’in­di­quez, avant ou pendant le massage, un endroit où vous ne sou­hai­tez pas être massé-e.

Auquel cas je respecte votre volonté bien entendu.

Un massage ne doit jamais être désagréable. Si pour une raison ou pour une autre un geste ne vous convient pas, ou s’il vous cause un inconfort, même minime, il ne faut pas hésiter à me le signaler. À tout moment.

Et vous n’avez pas à vous en justifier.

Et je ne m’en vexerai pas.

Par définition le massage californien s’effectue dans la nudité, dans la sensualité. Mais vous pouvez préférer conserver vos sous­vêtements si vous vous sentez plus à l’aise ainsi, ce jour-là.

C’est vous qui décidez.

À autre jour, autre tenue. Et vous avez le droit de changer d’avis au cours de la séance.

L’excitation sexuelle (érection du pénis, des mamelons, secré­tions, etc.) est normale. Son absence également.

Vous vous allongez dans la position de votre choix : sur le ventre, le dos ou le côté. Et vous en changez quand vous en avez besoin ou envie. Comme c’est confortable pour vous.

Autant de fois que vous le voulez.

Vous pouvez adopter une position particulière qui correspond au sen­ti­ment, à l’envie qui vous vient. Ainsi arrive-t-il que des person­nes s’allongent les bras en croix ou contre leur corps. D’autres se mettent à genoux. D’autres encore en position fœtale.

Devenir créateur de son massage.

Dans le noir

Un client me téléphone pour prendre rendez-vous. Il m’informe que c’est son premier massage. Un moment important. Il a envie de le vivre comme un rite initiatique. Un accès à une dimension, à des sensations pour lui incon­nues.

Historien de formation, il m’apprend que certaines peuplades an­cien­nes organisaient leurs rites initiatiques dans l’obscurité. Il veut faire de même et envisage de fermer les yeux pen­dant toute la durée de la séance.

Il a le sentiment (justifié) qu’il sera ainsi plus attentif à son corps, à son foisonnement intérieur. Plus concentré sur ses sensations, ses émotions.

Nous décidons donc qu’il m’accueillera sans me voir.

À la fin du massage, il me dira avoir vécu une expérience « extra­ordinaire ».

Il a besoin d’en parler. Il reste un long moment allongé à mon côté et me décrit certaines de ses visions, de ses sensations inédites. Que le noir a rendu plus intenses.

Puis il ouvre les yeux.

Un autre client les a gardés clos jusqu’après mon départ !

Pour éviter que son ressenti ne soit troublé par la vue du masseur. Nourri comme il l’a été par mon seul toucher, par le flux des seules énergies bénéfiques qui l’ont traversé 3 heures durant.

Rester en contact avec ses seules sensations.

D’ailleurs, en ce qui me concerne, je ferme souvent les yeux lorsque je masse.

Si vous aussi souhaitez conférer à votre séance un relief particulier, vous savez désormais que celui que vos yeux ne verront pas sera op­por­tu­né­ment remplacé par l’arrondi et le moelleux de ma main sur votre peau…

Toucher particulier

Peu de masseurs travaillent dans la lenteur. C’est dommage, car la lenteur présente bien des avantages.

Elle permet avant tout de développer l’écoute de soi.

Dans la lenteur, la langueur, la longueur, vous avez le temps de sentir les sen­sa­tions s’épanouir en vous. Dans toute leur finesse.

Le temps de vous retrouver avec vous-même. De vous réapproprier votre moi.

Le temps de souffler. D’insuffler les énergies vitales.

Le temps de vous reposer vraiment.

Et puis, il n’est pas inintéressant de s’attarder un peu dans ce mon­de où tout va vite…

Enfin prendre du temps pour soi. Un grand moment pour soi.

Mon toucher peut être qualifié d’enveloppant : je ne masse pas seu­le­ment avec les mains mais aussi beaucoup avec les avant-bras, ou d’au­tres parties du corps selon la configuration du moment.

C’est donc un massage chaleureux. Généreux.

Bienveillant. Réconfortant.

Effectué à l’huile pour assurer un bon glissé.

Prendre conscience de son unité, de son unicité.

Je mets à votre disposition une crème pour le corps et du talc si vous préférez un toucher différent. Mais leur pouvoir glissant est moindre, et il faut souvent en remettre car la peau les absorbe plus rapi­de­ment.

Je peux aussi utiliser une huile ou un produit particulier que vous four­nis­sez. Ou tout simplement vous masser à sec ; la physionomie du massage s’en trouvera alors modifiée de manière sensible.

Et je reviens de manière lancinante sur les zones que j’ai déjà mas­sées.

Chorégraphies sur le corps. Fluidité. Évidence de la danse.

Sensibilité à fleur de peau. Le doigt sait quand se faire pétale.

Les mouvements sont très variés pour faire vivre différentes ex­pé­rien­ces sensorielles, et pour favoriser le relâchement. Au moyen de portés par exemple. Ainsi vais-je vous déplacer les mem­bres dans l’espace. Lentement.

Vous soulever.

Doucement vous mobiliser.

Régression assurée car cela donne le sentiment d’être porté-e, ber­cé-e comme lorsqu’on était bébé.

Accepter, apprécier de se faire dorloter. Cocooner.

Vous vous assoupirez probablement par moments.

S’alanguir dans la torpeur avec délices.

Peut-être vous endormirez-vous sous l’effet de la détente.

Ne pas lutter.

Laissez-vous gagner par le sommeil. Peu importe si votre esprit ou­blie les sensations de mes mains sur votre peau. Votre corps, lui, n’en perdra rien.

Longtemps il se souviendra.

Le corps enregistre tout. Il élabore son propre discours à partir des sensations qui se sont inscrites en lui.

Vous pouvez d’autant plus volontiers vous déposer dans les bras de Morphée que vous savez votre réveil assuré. Je choisirai le moment idoine, peu après votre endormissement. Avec douceur. Sans que vous vous en rendiez compte.

Garder la conscience de ses sensations.

Expression des émotions

Mon toucher sort de l’ordinaire, notamment parce qu’il se destine à faire émerger tout ce qui peut émerger à la surface du corps. Au plan physique, émotionnel, psychique.

Ne rien bloquer.

Enfin placer le corps au centre de son existence. Focaliser son attention rien que sur lui.

Le corps conditionne le mouvement. Le mouvement de la vie. Tra­vail­ler sur son corps c’est travailler ses émotions. L’expression, la vie de ses émotions.

Il arrive par exemple que des personnes se mettent à trembler de tous leurs membres au cours de la séance. Quelquefois très fort, de façon impressionnante.

C’est normal, ce sont des tensions accumulées, des expériences dou­lou­reuses, des problèmes mal résolus, des traumatismes qui remon­tent à la surface et qui s’évacuent de cette façon.

Le corps se libère. Laissez-lui cette chance.

D’autres se mettent à pleurer. J’ai en effet un toucher très doux, tendre et attentif, susceptible de réveiller des blessures.

On en a tous, des blessures. Anciennes ou récentes, profondément enfouies.

Il suffit que l’on soit un peu fragile, là, en ce moment. Ou tout sim­ple­ment fatigué-e. Et les larmes viennent sans même que l’on sache pour­quoi.

Ne pas résister.

Je suis là pour accueillir avec bienveillance tout ce qui se pré­sente, naturellement, comme ça vient. Non pour vous jauger ni vous juger.

Se laisser aller, tranquillement, en confiance.

Souvent l’éducation et la société nous ont enseigné à maîtriser voire à rentrer nos émotions. Mon massage est un moment privilégié pour les exprimer, ne vous en privez pas !

Extérioriser ce qui nous encombre.

Dans la grande majorité des cas il ne se produit rien de ce qui vient d’être décrit. Néanmoins, si cela survient, vous ne serez pas surpris-e et vous savez que moi aussi je ne serai pas surpris.

Vous pouvez donc envisager la séance de manière sereine.

L’esprit dégagé.

Parce que vous avez la certitude que vous serez accepté-e comme vous êtes.

Avec votre physique, votre psychisme, votre état du moment. Avec les manifestations qui seront les vôtres le jour de la séance, quelle qu’en soit la nature.

Le corps et le cœur, et le corps encore !

Vous comprenez que le sens de mon massage est d’amener le corps à s’exprimer pleinement, comme il en a envie. Sans frein ni tabou. En faisant en sorte que l’esprit, lui, intervienne le moins possible.

Car, à mon sens, le massage est avant tout la fête du corps.

Un moment heureux.

Dans un environnement doux et protecteur où il est enfin possible d’être soi.

Vraiment soi.

Dans son authenticité.

Complètement libre.

Allier la délicatesse du toucher du coeur à celle de votre corps délié.

Yves

  01 45 800 482 (9h ➔ 23h)

   vous préférez m’envoyer un message